Un double Denisme, une rengaine décomplexante et un changement visuel qui s'accompagnent, dans une époque où il semblerait que l’un sans l’autre ne signifie rien. Alors j'assume mon contre-pied. Puisqu'il faut jouer, je vais jouer au plus fin. Ce sera donc la fin d'une ère de surexposition faciale et le début de l’épure, toujours plus proches du concept dont je ne suis que l’incarnation.
Un peu à la manière d’un Pape ou d’un Dalaï-lama, pour prendre des exemples radicaux. S’ils incarnent un concept, essentiellement ils ne sont pas uniquement le concept qu’ils incarnent. Et quand bien même occasionnellement il arrive que l’on puisse voir leurs visages parce que ce n’est pas formellement interdit, le jour où leur remplacement s’imposera, un autre visage fera tout aussi bien l’affaire.
Dans l’histoire ce qui compte, c’est le concept. Pas la personne qui le porte.